"LE SACRIFIÉ"

« L’art a besoin de ceux qui sont sérieux et qui croient ».

ZORA SNAKE

Inspirée des combats de boxe de Muhammed Ali et de son discours sous terrain de Boxeur des situations  en plein combat face à son adversaire qui est la vie elle-même, face à cette situation de crise perpétuelle organisée par le théâtre mondial, la performance dansée et engagée intitulée « Le Sacrifié » voie le jour le 14 Juin 2016 au festival Compto’art 2ième édition au Cameroun d’où la grande première à Douala et la seconde au festival Ravy à Yaoundé Juillet 2016.  

Photos des récréâtrales Burkina Faso 2016 et à Yaoundé (c) Dominique Catton

Propos Chorégraphique 
 
« Le Sacrifié » est une performance dansée écrite par le jeune danseur/Chorégraphe, performeur et Chercheur en mouvement Camerounais Snake, qui a pour cible le public nouveau et tout type de public confondu, convoqué par le cri d’urgence et l’arrêt sur image de cette honte de la situation face à la culture. Sur un ring de boxe, dégagé par une rage et une détermination profonde qui ressort par la virtuosité du mouvement, l’envie de se construire. Par le Biais de son corps en mouvement et du texte, remet à la surface, le combat permanent des artistes africains et bien d’autres qui luttent sans cesse pour la solidarité artistique en Afrique et aussi dans le reste du monde.

(c) Dominique Catton

Note d’intention 
 
Cette création est une pièce tirée d’une réalité au Cameroun en particulier et dans certains pays africains victimes de l’oppression de nos dirigeants culturels sur le bas peuple artistique, victimes du cataclysme Mystico-politique et socioculturel face à la culture. « Le Sacrifié » est un moyen de faire passer le message à tous les responsables de cette cause donc nous subissons les conséquences. Le bas peuple a besoin du haut peuple si et seulement si c’est réciproque, car nous devrons survivre dans  cet agrégat de tribu sadique, être capable de boxer la situation et de les encercler comme disait Dieudonné Niangouna auteur et dramaturge Congolais : « il faut être plus intelligent que la situation ».  

Comment par le biais d’un corps cristallisé, rempli de pression et exposé aux risques violents, parler de la situation des artistes et la mauvaise gestion qui créé une compression dans le corps interne et qui signe sur le ring de boxe, le pacte du Sacrifice du Fils de l’art, pour partager avec l’extérieur : un corps sacrifié